Nous avons tous des craintes à certains moments de notre vie. La peur est un allié très important dans notre quotidien. En effet, si nous ne ressentions pas cette émotion, beaucoup d’entre nous serait déjà morts. Certains, en traversant la rue, d’autres en dévalant une piste de ski sans notion de danger de la vitesse et encore bien d’autres choses.
Ces ressentis nous alertent face à un risque, à une menace. Mais parfois notre corps nous joue des tours et ce sentiment d’insécurité devient démesuré. Cela mène alors à des crises que l’on appelle communément « crises d’angoisse ».
A ce moment-là des symptômes physiques très puissants peuvent survenir : Changement de rythme cardiaque, difficultés à respirer, sensations d’étourdissement et de vertige, serrement, ou poids dans la poitrine ; bouffées de chaleurs, tremblements, ...etc.
A ce moment précis, il est très courant que la personne croit mourir.
L’objet de la peur initiale est parfois connu. Comme la peur des araignées, des ascenseurs, de prendre l’avion ou de prendre le volant. Mais après ce qui prime souvent est la crainte que la crise ne se reproduise. Cela devient une bataille incessante contre sa propre réaction à la panique.
De manière tout à fait légitime et très logique, toute personne ayant vécu ce moment atroce, souhaite ne plus jamais le vivre. Du coup, elle mettra en place toute une série de mécanismes afin d’éviter que cela ne se reproduise.
Il peut s’agir d’éviter les situations qui pourraient être à l’origine de ce mécanisme comme un lieu de foule, un pont en hauteur, un voyage en avion…
Mais cela peut aussi consister à préparer toute une série de protocoles de protection.
Très souvent un processus d’anticipation est alors mis en place. Votre cerveau souhaite contrôler un maximum l’ensemble des situations possibles. « Et si je me retrouve bloqué sur l’autoroute et que je ne peux pas m’en échapper ? Et si je commence à rougir ? Et si je commence à paniquer quand il y a des perturbations sur le vol ? ». Commence alors un cercle vicieux qui ne fait qu’amplifier la peur.
Une crise de panique n’a jamais tué personne. Et elle s’arrête toujours à un moment donné. Par contre, nous n’avons pas le contrôle sur le fait de la stopper. Le fait même de vouloir contrôler quelque chose sur laquelle on a aucun pouvoir génère en soi de l’anxiété. Ce que nous constatons en tant que thérapeute c’est que quand les gens viennent nous voir dans notre cabinet, ce qu’ils mettent en place pour éviter leur crises à comme conséquences de maintenir et parfois même d'amplifier les angoisses.
Notre rôle en tant que thérapeute ne va pas être de vous permettre d’éviter les crises d’angoisse, mais plutôt de vous aider à sortir du cycle de panique qui s’est mis en place.
Pour un accompagnement consulter la page de notre hypnothérapeute Florence Castiaux
